

AMOS – Réunis en assemblée générale extraordinaire les 29 et 30 janvier 2022, les travailleurs du Syndicat des employés de Ben Deshaies (section BDI Transport) ont adopté à l’unanimité l’entente de principe intervenue avec leur employeur.
D’une durée de cinq ans le nouveau contrat de travail prévoit des augmentations salariales de l’ordre de 20 à 25 %. Le salaire d’entrée a été bonifié substantiellement, de même que l’ensemble des échelons de l’échelle salariale. Enfin, l’ensemble des salariés en haut de l’échelle auront vu leur rémunération augmenter de 4.95$ l’heure en fin de contrat, soit en 2026.
Toujours sur l’aspect monétaire, les travailleuses et les travailleurs enregistrent également des gains avec une bonification sur le montant accordé pour les bottes de sécurité et du stationnement qui sera maintenant gratuit. La négociation a également été le moment opportun pour la mise à jour de clauses normatives de la convention collective. Certaines ont été précisées et améliorées, dont quelques procédures lors de situations litigieuses. Aussi, une protection des droits syndicaux qui permettent, entre autres, aux représentants syndicaux d’avoir accès plus facilement aux formations syndicales et aux instances du mouvement.
Le président du syndicat, Daniel St-Hilaire, se dit satisfait du résultat de cette négociation. « Un des principaux objectifs que s’étaient donnés les membres de la section BDI Transport concernait surtout les questions d’ordre monétaire, en cette période où le coût de la vie augmente rapidement. Avec la bonification significative du salaire, la majoration du montant accordé pour les bottes de sécurité et le stationnement gratuit, le comité de négociation considère l’objectif atteint. »
Pour sa part, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), Félix-Antoine Lafleur, se réjouit du dénouement positif de cette négociation. Il était essentiel de reconnaître l’importance du travail des salarié et ces gains obtenus à la table sont des éléments qui contribuent à cette reconnaissance. Ce dénouement démontre également qu’il est possible, lorsque l’employeur reconnaît le contexte actuel de la main-d’œuvre et agit en conséquence, de conclure un contrat de travail dans un climat de collaboration.
Les parties ont tenu 10 rencontres de négociation pour en arriver à une entente et n’ont pas eu recours à la grève ou au lock-out.